L'audace, source de confiance !

Vas-y, ose ! N’aie pas peur ! Qui ne tente rien, n’a rien ! Combien de fois ai-je entendu ces phrases ? Et combien de fois ai-je laissé passer ma chance parce que je n’ai pas osé ? Ces phrases, tu les as probablement entendues également ! Et, comme pour moi, elles n’ont probablement pas eu l’effet recherché… Car malheureusement, elles ont tendance à nous bloquer…

 

Qu’est-ce qui t’empêche d’agir ?

T’est-il arrivé d’avoir une idée ou une envie et de te dire « Cette fois-ci, j’y vais, je vais le faire ! » pour ensuite penser que ce n’est peut-être pas le bon moment et qu’il vaut mieux attendre un peu ? Et, au final, tu ne fais rien…

Que se passe-t-il dans ces cas-là ? La première chose qui nous motive est l’idée de réussir sans prendre de risque. Pour éviter l’échec, on essaye d’estimer la meilleure stratégie d’attaque, le meilleur moment, les meilleurs mots… Et à force de réfléchir, on commence à douter. Le doute fait s’évaporer notre confiance en nous puis il sape notre motivation. Et le tout nous fait ressentir une perte d’énergie.

Nous sommes naturellement frileux au risque. Ceci parce que le besoin de sécurité arrive juste après les besoins physiologiques dans la pyramide de Maslow. Et selon Maslow, plus les premiers besoins sont comblés, plus nous pouvons travailler sur les besoins supérieurs.

Et donc, avant d’oser, nous ressentons le besoin d’avoir confiance en nous. Et pour avoir confiance en soi, on se dit qu’il faut avoir engrangé quelques réussites… À l’écoute de ces deux phrases, tu pourrais croire que tu es face à une impasse… Mais ce n’est pas le cas.

Même si tu fais face à des peurs enfouies en toi depuis des années, tu peux encore changer les choses. Car c’est en osant, même une petite chose à faible répercussion, que tu engranges les premières réussites.

« Plus on vit moins on pense, plus on pense moins on vit. » - Arnaud Desjardins

Oser agir ?

J’ai bien conscience que ce qui suit semble plus facile à dire qu’à faire : agis ! Fais ! Bouge !

S’il y a bien une chose que j’ai comprise à propos de la confiance, c’est qu’elle n’est que la résultante de l’action. Rien d’autre. C’est en agissant, en étant dans l’action, que tu apprendras à être à l’aise.

Oui, agir demande de savoir prendre quelques risques et donc d’oser. Pour oser prendre des risques, il faut un peu de courage. Et ce courage est lié à la confiance que tu mets en toi.

Oui, oser affronter l’inconnu et faire preuve d’audace, cela fait peur. Mais cette peur est passagère, elle passe en même temps que tu agis. Et sur la durée, cela peut devenir exaltant..

Et pour cela, l’astuce est d’être dans le flow. Être dans le flow, c’est lâcher le mental, descendre dans le corps et ouvrir ses sens. C’est se connecter au mouvement, au rythme que la vie nous impulse. C’est faire preuve de flexibilité et d’esprit d’adaptation. C’est apprendre à danser avec la vie.

Et quand tu alignes audace, courage et flow, la vie te réserve de belles surprises.

« Nous ne croyons pas en nous tant que quelqu’un ne nous a pas révélé qu’au fond de nous, il y a quelque chose de précieux qui vaut la peine d’être écouté, qui mérite notre confiance et dont le contact est sacré. Lorsque nous croyons en nous-même, nous pouvons être curieux, nous émerveiller, nous amuser sans retenue ou vivre toute expérience qui fait le bonheur de l’esprit humain. » - Edward Estlin Cummings

Pour rentrer dans le flow, assouplis ton langage non-verbal.

Nous avons globalement cinq niveaux d’emprise sur notre langage non-verbal. Pour la plupart d’entre nous, ces niveaux se présentent dans cet ordre :

  • Quand nous sommes seuls.
  • Quand nous sommes entourés d’amis ou de proches.
  • Pendant nos activités professionnelles.
  • Quand il y a des inconnus autour de nous (en rue par exemple), notre manière d’occuper l’espace s’adapte à leur présence.
  • En période de stress ou de conflit.

Dans chacun de ces contextes, notre manière de nous contrôler, d’avoir prise sur nos actes et sur nos postures est différente. Si les deux premiers gardent systématiquement leur place, l’ordre des trois derniers peut changer en fonction des individus.

Si tu veux assouplir ton langage non-verbal, demande-toi comment tu te comporterais si tu étais dans un contexte où tu mets moins de contrôle sur ton non-verbal. Par exemple, alors que tu es en rendez-vous d’affaire, essaye d’avoir le langage non-verbal que tu as habituellement lors d’une soirée entre amis.

Je ne parle pas de danser sur les tables ou de vider trois bouteilles… Je parle de ton maintien, de ta manière de regarder et de sourire… Si tu en as l’occasion et en fonction du contexte, essaye d’avoir des postures plus fluides… Bien sûr, si tu dois rencontrer des hommes d’affaires japonais, ce ne sera certainement pas le moment d’appliquer ces conseils… Ou alors à faible dose : leur culture te demande d’être encore plus dans le protocole que d’habitude.

Le grand intérêt de cet assouplissement, c’est que tu seras directement perçu par tes interlocuteurs comme plus confiant(e) et plus chaleureux(se). Leurs retours seront donc plus positifs. Mais aussi, en étant moins dans le contrôle de tes attitudes, tu seras plus à l’écoute des réactions des autres. Et cela te permettra plus facilement de percevoir les tendances et de repérer les opportunités.

Connais-toi pour savoir où puiser ton courage.

Pour apprendre à te connaître, il faut commencer par t’observer. Aie un œil critique mais bienveillant sur ton passé et ton présent. Pose-toi ces quelques questions :

  • Quelles sont mes forces et mes faiblesses ?
  • Quelles sont mes peurs ?
  • Quels sont mes échecs ?
  • Quelles sont mes victoires ?
  • Quelles sont mes valeurs ?
  • Quelles sont mes motivations ?
  • Quelles sont mes ambitions ?
  • Qu’est-ce qui me rend heureux(se) ?
  • Qu’est-ce qui me plombe le moral ?
  • Qu’est-ce qui m’anime vraiment ?

Au calme, prends le temps pour cette introspection et note les réponses pour pouvoir les relire et t’en souvenir lors des passages à vide.

Plus tu te connaîtras, plus tu vivras en harmonie avec ce qui t’entoure, et plus tu auras confiance en toi.

Une bonne connaissance des points précédents te permettra d’identifier plus aisément ce qui est bénéfique ou néfaste pour toi. Tu auras déjà une meilleure idée de tes aspirations et de tes vrais objectifs.

Mais comme tu auras également fait le point sur tes forces et sur tes faiblesses, tu sauras donc où puiser ton courage pour atteindre ces objectifs.

Apprends l’audace en te lançant des défis.

Pour apprendre l’audace, il n’y a qu’une chose à faire : sortir de ta zone de confort en te lançant de petits défis.

Choisis des objectifs réalistes et réalisables. Ne te fixe pas de gros objectifs dès le départ, fixe-toi des objectifs qui sont juste à la limite de ta zone de confort. Tu peux parfaitement commencer avec de toutes petites choses. Tu peux par exemple accoster quelqu’un en rue pour lui demander l’heure. Ou, tu peux te donner le défi de demander systématiquement l’une ou l’autre chose lorsque tu es dans un magasin : un renseignement, des tranches plus ou moins fines à la boucherie, un pain plus ou moins cuit, cet article précis, car c’est celui-ci qui te fait de l’œil et pas les autres… Même s’ils sont presque identiques.

En te lançant tous les jours de nouveaux challenges, tu oseras l’audace avec une facilité accrue. Entraîne-toi chaque jour, cela te permettra de faire des progrès rapides.

Quand tu as un objectif ambitieux, n’hésite pas à définir des paliers. Banalise progressivement des situations intermédiaires qui t’inquiètent un peu. C’est en augmentant progressivement la difficulté que tu finiras par oser ce qui t’effraye actuellement. N’hésite pas à moduler le nombre de ces paliers en fonction de ton niveau de stress. Répète chacun des scénarios intermédiaires autant de fois qu’il le faut pour t’y sentir suffisamment à l’aise avant de passer au palier suivant.

N’hésite pas à t’inscrire à une activité ou à un sport que tu as toujours voulu essayer, comme la danse, le karaté ou le théâtre. Toutes les activités avec un certain contact social sont d’excellents moyens pour te dépasser et oser aller vers les autres.

Accepte l’échec comme faisant partie du jeu.

Nous sommes nombreux à avoir grandi avec l’idée que l’échec est nocif et qu’il s’apparente à du négatif. Notre culture nous donne l’impression que l’échec est évitable et non profitable. Je te déconseille de t’arrêter à cette impression, car il est rare de « réussir » du premier coup, même s’il y a des exceptions.

« À chaque fois que vous pensez que vous pouvez ou que vous ne pouvez pas, vous avez raison. » - Henry Ford

N’hésite pas à aller vers les autres et à les aborder. Ose prendre quelques risques… Tu peux par exemple t’adresser à des inconnus, simplement pour leur faire un petit compliment sincère - sans rien chercher en retour. (lien : article oser faire des compliments) Rien que cela te donnera envie de réessayer et, progressivement, d’aller un peu plus loin dans l’interaction.

Tu remarqueras que la majorité des personnes sont sociables et que tu n’as rien à craindre. Plus souvent tu auras ce genre d’interactions, plus elles te sembleront faciles.

Et lorsque tu penses risquer un échec, qu’as-tu à perdre en réalité ? Oui, tu pourrais ne pas atteindre ton objectif… Mais tu ne l’atteindras pas non plus si tu n’essayes pas. Et si tu tentes le coup sans résultat, quel sera l’effet sur toi ? Très certainement une petite baisse de ton amour-propre. Mais cela devrait être passager si tu apprends à relativiser l’échec.

« Une personne qui n’a jamais commis d’erreur n’a jamais tenté d’innover. » - Albert Einstein

Objectivement, la meilleure forme d’apprentissage, c’est l’échec. C’est en analysant tes échecs que tu apprendras le plus sur toi. Si tu en retires les bons enseignements, tu gagneras en confiance. Tu apprendras que l’erreur ne t’a pas mis à terre et que tu es capable de gérer la situation. (lien : article culture de l’échec.)

Liste les tops et les flops de tes audaces.

Régulièrement, liste les moments où tu as fait preuve d’audace et où cela a porté ses fruits. Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de lister les moments où tu as fait preuve d’audace et où cela n’a pas été concluant. Car si tu as acquis une bonne culture de l’échec, comme dans l’article en lien ci-dessus, tu auras déjà traité ces cas.

Le but ici est de réaliser une liste motivante de tes prises d’audace pour t’y replonger quand tu ressens une hésitation.

5 conseils pour bâtir sa confiance en soi sur le long terme.

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Tu pourrais également lister les cas où tu n’as pas fait preuve d’audace et où tu t’es ravisé. Ceci pour te permettre de mieux repérer les types d’actions où tu ressens des blocages. Tu vas alors identifier quelles sont tes peurs récurrentes et leurs éléments déclencheurs.

Tu peux intégrer ce dernier point dans la liste de tes forces et de tes faiblesses. Car, progressivement, ces informations te permettent d’affiner l’image que tu as de toi.

Pour Conclure.

En mettant plus d’audace dans ta vie, tu vas l’aborder avec un œil différent. L’audace t’incite à rester curieux, à être à l’écoute de ton environnement, à considérer les obstacles comme des défis, comme autant d’occasions d’exprimer ta créativité.

« Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie. » - Johann Wolfgang von Goethe

L’audace met du piquant dans la vie, elle te fait sentir vivant(e) en te faisant connaître des expériences mémorables. Ce n’est pas le saut dans l’inconnu que l’on aurait pu craindre. Tout comme un sportif, on travaille l’audace de manière progressive et par paliers, en repoussant ses limites.

Le dicton dit « La chance sourit aux audacieux ». Et ce dicton ment ! Il n’y a pas que la chance qui sourit aux audacieux… Il y aussi et surtout la confiance. Et maintenant que tu as aligné audace, courage et flow, la vie devrait te sourire.

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